L'affaire Bygmalion relative au financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy de 2012 en cours de jugement

👥 Politiciens impliqués
📆 Date de début2012
📆 Date de clôture02/2024
📍 Statut de l’affaireen_cours
⚖️ Type d’infraction
🔨 Peine prononcéeAu total, quatorze prévenus – cadres de Bygmalion et de l’UMP – ont été condamnés pour complicité de fraude, abus de confiance, usage de faux ou financement illégal de campagne dont: - Nicolas Sarkozy a été condamné en appel à un an de prison dont six mois avec sursis pour financement illégal de campagne électorale - il s'est pourvu en cassation - Philippe Briand est condamné à deux ans de prison dont un avec sursis et trois ans d'inéligibilité avec sursis pour complicité de financement illégal de campagne électorale et escroquerie - Plusieurs membres de la campagne ont été condamnés à deux ans de prison dont dix-huit mois avec sursis et cinq ans d’inéligibilité : Jérôme Lavrilleux - directeur adjoint de campagne ; Eric Cesari - directeur général de l'UMP ; Pierre Chassat - directeur adjoint du cabinet de Jean-François Copé, Guillaume Lambert - -directeur de campagne de Nicolas Sarkozy ; Philippe Blanchetier- trésorier de l’association de financement, Fabienne Liadzé - directrice financière de l'UMP (pas d'inéligibilité) - Les dirigeants de Bygmalion, Guy Alvès et Franck Attal ont été condamnés à respectivement 18 mois de prison avec sursis et 12 mois de prison avec sursis et une interdiction de gérer une entreprise pendant 5 ans

📝 Description

L’affaire Bygmalion, révélée en 2014, met en lumière un vaste système de fraude autour du financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012. En cause : un dépassement massif du plafond légal des dépenses, fixé à 22,5 millions d’euros, alors que les coûts réels de la campagne ont atteint près de 43 millions d’euros.
Pour masquer cet excès, la société de communication Bygmalion, chargée d’organiser meetings et événements, aurait émis de fausses factures, imputant une partie des dépenses au parti UMP (aujourd’hui Les Républicains) au lieu de la campagne elle-même. Ce montage comptable a permis de dissimuler environ 20 millions d’euros de frais.
Plusieurs personnes ont été mises en cause dans l’affaire:
– Nicolas Sarkozy, en tant que candidat à la présidentielle de 2012 ayant bénéficié du financement illégal
-Guy Alvès (cofondateur), Bastien Millot (cofondateur) et Franck Attal (directeur des évènements) en tant que dirigeants de l’agence de communication Bygmalion
– Philippe Briand, en tant que mandataire financier de la campagne car il occupait la présidence de l’Association de financement de la campagne de Nicolas Sarkozy
– Philippe Blanchetier , en tant qu’avocat et conseiller juridique de la campagne